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Deux associations locales luttent contre l’implantation d’une décharge au cœur du "Saint-Emilion du cheval"
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Le 11 février 2013,

Le Cniid s’est associé le 28 janvier à l’action des associations Nonant environnement et Sauvegarde des terres d’élevage contre le projet de la Société Guy Dauphin environnement (GDE) d’implanter une méga-décharge de déchets industriels banals (DIB) et de résidus de broyage automobile (RBA) au cœur des célèbres haras de l’Orne (61), le "Saint-Emilion du cheval" [1].

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© Nonant environnement

Au-delà de l’aberration du choix du site, le projet de GDE apparait également nettement surdimensionné et les capacités de l’entreprise à gérer une telle installation sont sérieusement mises en doute au regard de son passif dans le domaine (plus de détails dans notre communiqué de presse). Le projet de GDE présente non seulement d’importantes lacunes en matière d’analyse des risques environnementaux et de l’impact sanitaire, mais il fait également complètement l’impasse sur les retombées négatives sur la filière équine, l’agriculture et le tourisme, les principales activités socio-économiques de l’Orne (voir l’analyse économique complète réalisée par les associations).

Les associations ont réuni samedi 9 février à Argentan un parterre de personnalités politiques et médiatiques (dont Thierry Ardisson qui a animé la soirée) pour à nouveau informer la population et les médias sur les raisons de leur combat, et annoncer officiellement leur demande de classement au patrimoine mondial de l’Unesco des terres autour du haras du Pin (voir leur communiqué de presse). Le Conseil régional de Basse-Normandie devrait prochainement débattre d’un moratoire sur le projet de GDE, comme l’a annoncé son président lors de la soirée du 9 février. Si la voie juridique semble bouchée, étant donné que l’autorisation d’exploiter a pour la première fois été donnée par le juge administratif lui-même, espérons que le monde politique actionnera tous les leviers nécessaires pour faire de ce projet un mauvais souvenir.

Signer la pétition

Contact  : Delphine LEVI ALVARES


[1Selon l’expression de l’écrivain Jean de la Varende (1887-1959).

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