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Les 130 usines d’incinération françaises (le plus grand parc européen) rejettent annuellement environ 5 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent de 2,3 millions de voitures.
L’énergie issue des incinérateurs, que les industriels présentent comme une « énergie verte » est en réalité en partie d’origine fossile, provenant notamment des plastiques produits à partir de pétrole. Considérer l’incinération comme une source d’énergie renouvelable est contraire aux réalités scientifiques. Ainsi, quelle que soit l’utilisation de cette énergie (électricité et/ou chaleur), les émissions dues à l’incinération contribuent à l’effet de serre, en plus des pollutions chimiques qu’elles génèrent.
La loi de finances 2009 a introduit une taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) pour les déchets entrant dans un incinérateur, reconnaissant l’impact négatif sur l’environnement de ce mode de traitement. Par contre, cette taxe ne prend pas en compte l’impact de l’incinération sur le changement climatique.
Parce que les déchets brûlés sont des émetteurs net de gaz à effet de serre (GES) comme le fioul, le gaz ou le charbon,
Parce que l’incinération freine le développement d’une gestion alternative des déchets fondée sur la prévention, le recyclage, la méthanisation et le compostage, meilleures options pour réduire les gaz à effet de serre issus des déchets,
Dans le cadre du projet de loi de finances 2010, nous demandons aux parlementaires de :
Pour plus d’informations :
Pourquoi les déchets réchauffent notre climat ?
Une contribution climat énergie pour l’incinération : explications
L’incinération, loin d’être une énergie verte : quelques chiffres