Les déchets organiques ou biodéchets regroupent les déchets issus de ressources naturelles animales ou végétales. Dans les déchets ménagers, ils sont constitués surtout des déchets de cuisine (épluchures de légumes et autres restes alimentaires), des déchets verts du jardin (tailles de haie, tonte de gazon, feuilles mortes ...) et des déchets en cellulose (essuie-tout, mouchoir en papier). Les papiers et cartons peuvent aussi être rangés dans cette catégorie.
Les biodéchets se dégradent sous l’action des bactéries et d’autres micro-organismes : ils ont la capacité de pourrir et de fermenter, c’est pourquoi on les appelle également déchets putrescibles ou fermentescibles.
Les biodéchets représentent près de la moitié de la poubelle moyenne d’un ménage, de 40 % à 60 % de son poids.
Traiter séparément les biodéchets permet d’en extraire de l’énergie d’origine renouvelable grâce à la méthanisation et de produire du compost de qualité, amendement naturel permettant d’améliorer durablement la santé agronomique des sols et la croissance des plantes en diminuant le recours aux produits fertilisants issus de la pétrochimie.
Incinérer et enfouir les biodéchets conduit à des pollutions diverses et à un gaspillage énergétique. C’est pourquoi il est urgent de les séparer à la source afin de les traiter de manière écologique, si possible en respectant le principe de proximité pour minimiser les transports d’une matière composée de 60 à 90 % d’eau.