Il ne s’agit pas ici de jeter la pierre à une certaine catégorie de personnes car nous sommes tous concernés. Le gaspillage a lieu aussi bien dans les supermarchés qui se débarrassent des invendus périmés que dans les familles qui jettent leurs restes de repas. Dans les écoles primaires, ce sont 6 kg de restes alimentaires par enfant et par an.
Il convient de réaliser les impacts environnementaux qui ont lieu à plusieurs niveaux.
Tout d’abord, il faut des ressources naturelles (eau, énergie, matières premières,…) pour produire l’aliment. Et alors que celui ci n’est même pas consommé pour l’usage qui lui était destiné il doit en plus être géré en tant que déchet. Enfin, sachant que très peu de collectivités en France ont mis en place la collecte séparée des biodéchets, il ne va même pas pouvoir être valorisé et il finira en décharge ou à l’incinérateur.
Il est par ailleurs évident que ce sont des sommes qui sont dépensées à l’achat qui finissent à la poubelle. Et tout ceci a lieu alors que 16 millions de personnes en France dépendent de l’aide alimentaire…
Signalons que France Nature Environnement lance plusieurs opérations pilotes en foyers, restauration collective et restaurants pour lutter contre le gaspillage alimentaire.
Plus d’informations sur le site de FNE.